Notre Maison des jeunes et de la culture (MJC) est un bien commun. C’est notre patrimoine collectif, un legs qui nous vient de loin et dont nous devons prendre le plus grand soin pour répondre aux demandes sociales qui s’expriment, parfois dans l’urgence.
La Municipalité de Ris-Orangis, fondatrice et principale partenaire de la Maison des jeunes et de la culture, depuis plusieurs décennies, est garante de son bon fonctionnement, de sa capacité à définir et à mener à bien un projet, des actions concrètes, en phase avec les attentes des habitants de notre territoire, de la banlieue parisienne en constante évolution.
Faut-il le souligner, ce n’est pas moins de 560 000 euros par an de subvention en fonctionnement qui sont alloués à cette structure, sur les 2 millions d’euros consacrés à nos 180 associations, auxquels s’ajoute la mise à disposition de l’immeuble municipal de 1 800 m², place Jacques-Brel, à proximité de la salle 4 des Cinoches.
La Municipalité est sur ce sujet en pleine responsabilité. Elle est une vigie scrupuleuse, soucieuse de l’efficacité de ce formidable outil d’éducation populaire au service de l’émancipation et de l’élévation, notamment des plus jeunes d’entre nous. C’est la volonté profonde des Rissoises et des Rissois, rappelée à de multiples rendez-vous démocratiques.
D’aucuns, prisonniers de leurs certitudes, tentent de nier cette légitimité. Pourtant, c’est bien notre Municipalité dans toutes ses composantes, unanime, c’est bien la Municipalité constatant les nombreuses fragilités de l’organisation actuelle de sa MJC qui s’attelle maintenant à poser de nouvelles fondations. À cet effet, je m’engage, ici, à y consacrer les mêmes moyens budgétaires et logistiques.
Rappelons ces fragilités : fautes lourdes de gestion, opacité sur les bilans de ses activités, instabilité des instances dirigeantes, verrouillage de ces organes de décision, fermeture durant de longs mois lors de la pandémie, multiplication des contentieux prudhommaux…À l’évidence, il convient de rétablir au plus vite son rôle majeur pour notre commune. Il nous faut la réoxygéner et lui redonner toute sa vitalité.
Contrairement à la rumeur outrancière qui est diffusée dans la ville depuis quelques semaines, jusqu’à des banderoles mensongères et des tags sur nos bâtiments publics ; contrairement à ce mensonge propagé à grand renfort de communication, nous ne souhaitons absolument pas la « disparition » de notre MJC.
Avec l’équipe (élus et agents publics) qui m’accompagne, nous sauverons la Maison des jeunes et de la culture de ses propres turpitudes. Nous lui redonnerons ses couleurs et sa plénitude. Nous lui rendrons toute sa force dans l’action. Chacun, à sa place, pourra y contribuer en participant à l’écriture de son nouveau projet.
Stéphane Raffalli
Maire de Ris-Orangis
Conseiller départemental de l’Essonne