Édito de Stéphane Raffalli, publié dans la Gazette de Juin 2019

Rissoise, Rissois,

La vie chère et le pouvoir d’achat sont au coeur des préoccupations de nombreuses familles.

Beaucoup d’entre nous, même ceux qui ont un salaire pour vivre, doivent faire face à des fins de mois souvent difficiles.

En ce début du mois de juin, la hausse des prix de l’essence et de l’électricité va encore affecter lourdement le budget des ménages. Je n’ignore rien de la pression financière qui s’exerce sur les Rissois·es, liée notamment aux dépenses contraintes (logement, automobile, nourriture, téléphonie,…) ; elle a des conséquences très dommageables sur la vie quotidienne.

C’est pourquoi, depuis dix ans, avec les élu·es qui m’accompagnent, nous avons décidé de ne pas augmenter la part communale des impôts locaux et ainsi rendu possible la suppression sur trois ans de la taxe d’habitation.

Cette baisse fiscale ne relève pas du miracle. Elle est le fruit d’un effort permanent et puissant sur nos coûts de fonctionnement car, dans le même temps, nous subissions une diminution drastique des dotations de l’État et nous amplifions l’action de nos services publics municipaux (Atelier santé ville, aide aux copropriétés, Point d’accès aux droits, permanence Sécurité sociale,…).

Notre politique en faveur du pouvoir d’achat n’intéresse pas seulement le contribuable rissois. Elle bénéficie aussi aux usagers des prestations municipales. Il faut en effet rappeler la gratuité pour tous de notre navette intra-muros (lignes 418-419) et des places de stationnement sur notre espace public, du transport scolaire, des fournitures de classe et des trois heures d’activités éducatives qui profitent chaque mercredi matin à six cents enfants de maternelle et de primaire depuis la rentrée dernière.

De plus, nous appliquons la règle du quotient familial pour les autres temps périscolaires. Chaque famille paie le service proposé selon son degré de fortune et ses moyens financiers.

En outre, dès septembre, notre rigoureuse gestion des deniers communaux va nous permettre une baisse générale du prix des repas que nos agents de la cuisine centrale produisent chaque jour pour nos retraités, personnes âgées et écoliers.

Cette baisse significative s’appliquera aux 260 000 repas livrés chaque année dans nos cantines ou portés au domicile de nos aînés. Elle concernera tous les bénéficiaires, quel que soit leur quotient.

Je proposerai, le jeudi 27 juin prochain aux trente-cinq élu·es de notre Conseil municipal, cette mesure emblématique pour l’amélioration du budget personnel et familial des habitant·es de notre commune.

Stéphane Raffalli
Maire de Ris-Orangis

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